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La Prisonnière | Albertine viu amb Marcel, que n’està tant
gelós que la vol tenir al seu costat. Li compra vestits aconsellat
per la duquesa de Guermantes, M es queda a casa, al llit o llegint mentre
A surt amb Andrea. M sospita i intenta fer-li canviar de plans. L’interès
no és pel plaer positiu de fer alguna cosa en comú sinó
pel plaer negatiu que no ho pugui fer amb ningú més. Sospita
que Albertine es vol trobar Mlle Vinteuil a ca’ls Verdurin. Extraordinària
descripció dels sons del mercat de bon matí a un barri aristocràtic
de Paris (p. 138). M reté la presonera, a qui ja no desitja tant
i a qui creu que pot atribuir que no pugui cedir a d’altres temptacions
o objectius. Vetllada a ca’ls Verdurin, Charlus hi porta noblesa per donar
a conèixer Morel i desdenya la patronne, que per venjar-se influeix
Morel per que trenqui amb ell.
Després de la vetllada Verdurin, M simula que vol tallar amb Albertina, per estrènyer l’amor, o per creure que pot ser així. Passen uns dies. Paral·lelismes entre la música i les experiències amoroses. Albertine se’n va. |
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p. 18, p. 28
La solitudep. 29Alors, convalescent affamé qui se repaît déjà
de tous les mets qu’on lui refuse encore, je me demandais si me marier
avec Albertine ne gâcherait pas ma vie, tant en me faisant assumer
la tâche trop lourde pour moi de me consacrer à un autre être
qu’en me forçant a vivre absent de moi-même à cause
de sa présence continuelle et en me privant à jamais des
joies de la solitude.
Fortunyp. 36De toutes les robes de chambre que portait Mme de Guermantes, celles qui semblaient le plus répondre à une intention déterminée, être pourvues d’une signification spéciale, c’étaient ces robes que Fortuny a faites d’après d’antiques dessins de Venise. Conversation de baisers
Les seins d’Albertinep. 92Avant qu’Albertine m’eût obéi et eût enlevé ses souliers, j’entr’ouvrais sa chemise. Ses deux petits seins haut remontés étaient si ronds qu’ils avaient moins l’air de faire partie intégrante de son corps que d’y avoir mûri comme deux fruits; et son ventre dissimulant la place qui chez l’homme s’enlaidit (comme du crampon resté fiché dans une statue descellée) se refermait, à la jonction des cuisses, par deux valves d’une courbe aussi assoupie, aussi reposante, aussi claustrale que celle de l’horizon quand le soleil a disparu. Elle ôtait ses souliers, se couchait près de moi. Amor, tristesa, mentida, gelosia
Nous étions résigné à la souffrance, croyant
aimer en dehors de nous, et nous nous apercevons que notre amour est fonction
de notre tristesse, que notre amour c’est peut-être notre tristesse,
et que l’objet n’en est que pour une faible part la jeune fille à
la noire chevelure.
Telefonistes
Els sons del carrerp. 136Le lendemain de cette soirée où Albertine m’avait dit
qu’elle irait peut-être, puis qu’elle n’irait pas chez les Verdurin,
je m’éveillai de bonne heure, et, encore à demi endormi,
ma joie m’apprit qu’il y avait, interpolé dans l’hiver, un jour
de printemps. Dehors, des thèmes populaires finement écrits
pour des instruments variés, depuis la corne du raccommodeur de
porcelaine, ou la trompette du rempailleur de chaises, jusqu’à la
flûte du chevrier, qui paraissait dans un beau jour être un
pâtre de Sicile, orchestraient légèrement l’air matinal,
en une “ouverture pour un jour de fête”. L’ouïe, ce sens délicieux,
nous apporte la compagnie de la rue, dont elle nous retrace toutes les
lignes, dessine toutes les formes qui y passent nous en montrant la couleur.
Les “rideaux” de fer du boulanger, du crémier, lesquels s’étaient
hier soir abaissés sur toutes les possibilités du bonheur
féminin, se levaient maintenant, comme les légères
poulies d’un navire qui appareille et va filer, traversant la mer transparente,
sur un rêve de jeunes employées. [...]
A la tendresse, à la verduresse
Bien qu’elle fût vraisemblablement ignorante de l’antiphonaire
et des sept tons qui symbolisent, quatre les sciences du quadrivium et
trois celles du trivium.
Tam, tam, tam,
Et des petits Italiens, portant des grandes boîtes de fer peintes
en rouge où les numéros-perdants et gagnants-étaient
marqués, et jouant d’une crécelle, proposaient: “Amusez-vous,
Mesdames, v’là le plaisir.”
Les glaces (i bonsais)
p. 167 Dones desijatdes de lluny contraposades a les immediatament disponibles p. 185
Noies boniques pel carrerp. 201Celui qui veut entretenir en soi le désir de continuer à vivre et la croyance en quelque chose de plus délicieux que les choses habituelles, doit se promener, car les rues, les avenues, sont pleines de Déesses. Mais les Déesses ne se laissent pas approcher. Çà et là, entre les arbres, à l’entrée de quelque café, une servante viellait comme une nymphe à l’orée d’un bois sacré, tandis qu’au fond trois jeunes filles étaient assises à côté de l’arc immense de leurs bicyclettes posées à côté d’elles, comme trois immortelles accoudées au nuage ou au coursier fabuleux sur lesquels elles accomplissent leurs voyages mythologiques. p.220 Mort de Bergotte. Vermeer, Vista de Delft Les mortsp. 236La mort de Swann! Swann ne joue pas dans cette phrase le rôle d’un simple genitif. J’entends par là la mort particulière, la mort envoyée par le destin au service de Swann. Car nous disons la mort pour simplifier, mais il y en a presque autant que de personnes. Nous ne possédons pas de sens qui nous permette de voir, courant à toute vitesse, dans toutes directions, les morts, les morts actives dirigées par le destin vers tel ou tel. Souvent ce sont des morts qui ne seront entièrement libérées de leur tâche que deux, trois ans après. Elles courent vite poser un cancer au flanc d’un Swann, puis repartent pour d’autres besognes, ne revenant quand, l’opération des chirurgiens ayant lieu, il faut poser le cancer à nouveau. Puis vient le moment où on lit dans le Gaulois que la santé de Swann a inspiré des inquiétudes, mais que son indisposition est en parfaite voie de guérison. Alors, quelques minutes avant le dernier souffle, la mort, comme une religieuse qui vous aurait soigné au lieu de vous détruire, vient assister à vos derniers instants, couronne d’une auréole suprême l’être à jamais glacé dont le coeur a cessé de battre. p. 283 Els ballets a ca’ls Verdurin, Sherezade, danses del príncep Igor Motiu musical de la sonata de Vinteuil retrobat en un septetp. 298Or à ce moment, je fus précisément favorisé d’une telle apparition magique. Comme quand, dans un pays qu’on ne croit pas connaître et qu’en effet on a abordé par un côté nouveau, après avoir tourné un chemin, on se trouve tout d’un coup déboucher dans un autre dont les moindres coins vous sont familiers, mais seulement où on n’avait pas l’habitude d’arriver par là, on se dit tout d’un coup: “Mais c’est le petit chemin qui mène à la petite porte du jardin de mes amis ***; je suis à deux minutes de chez eux”; et leur fille en effet est là qui est venue vous dire bonjour au passage; ainsi, tout d’un coup, je me reconnus, au milieu de cette musique nouvelle pour moi, en pleine sonate de Vinteuil; et, plus merveilleuse qu’une adolescente, la petite phrase, enveloppée, harnachée d’argent, toute ruisselante de sonorités brillantes, légères et douces comme des écharpes, vint à moi, reconnaissable sous ces parures nouvelles. Ma joie de l’avoir retrouvée s’accroissait de l’accent si amicalement connu qu’elle prenait pour s’adresser à moi, si persuasif, si simple, non sans laisser éclater pourtant cette beauté chatoyante dont elle resplendissait. Paral·lelismes, motius musicals, amorsp.301Mais bien vite, le motif triomphant des cloches ayant été chassé, dispersé par d’autres, je fus repris par cette musique; et je me rendais compte que si, au sein de ce septuor, des éléments différents s’exposaient tour à tour pour se combiner à la fin, de même, sa Sonate, et comme je le sus plus tard, ses autres oeuvres, n’avaient toutes été, par rapport à ce septuor, que de timides essais, délicieux mais bien frêles, auprès du chef -d’oeuvre triomphal et complet qui m’était en ce moment révélé. Et je ne me pouvais m’empêcher, par comparaison, de me rappeler que, de même encore, j’avais pensé aux autres mondes qu’avait pu créer Vinteuil comme à des univers clos comme avait été chacun de mes amours; mais, en réalité, je devais bien m’avouer que, comme au sein de cet dernier amour – celui pour Albertine – mes premières velléités de l’aimer (à Balbec tout au début, puis après la partie de furet, puis la nuit où elle avait couché à l’hôtel, puis à Paris le dimanche de brume, puis le soir de la fête Guermantes, puis de nouveau à Balbec, et enfin à Paris où ma vie était étroitement unie à la sienne), de même, si je considérais maintenant non plus mon amour pour Albertine, mais toute ma vie, mes autres amours n’y avaient été que de minces et timides essais qui préparaient, des appels qui réclamaient ce plus vaste amour: l’amour pour Albertine. Et je cessai de suivre la musique pour me redemander si Albertine avait vu ou non Mlle Vinteuil ces jours-ci [...] Et au moment où je me la représentais ainsi m’attendant à la maison, trouvant le temps long, s’étant peut-être endormie un instant dans sa chambre, je fus caressé au passage par une tendre phrase familiale et domestique du septuor. Peut être – tant tout s’entrecroise et se superpose dans notre vie intérieure – avait-elle été inspiré à Vinteuil par le sommeil de sa fille – de sa fille, cause aujourd’hui de tous mes troubles- quand il enveloppait de sa douceur, dans les paisibles soirées, le travail du musicien, cette phrase qui me calma tant par le même moelleux arrière-plan de silence qui pacifie certaines rêveries de Schumann, durant lesquelles, même quand “le Poète parle”, on devine que “l’enfant dort”. Endormie, éveillée, je la retrouverais ce soir, quand il me plairait de rentrer, Albertine, ma petite enfant. Músicap. 307Ce chant, différent de celui des autres, semblable à tous les siens, où Vinteuil l’avait-il appris, entendu? Chaque artiste semble ainsi comme le citoyen d’une patrie inconnue, oubliée de lui-même, différente de celle d’où viendra, appareillant pour la terre, un autre grand artiste. Tout au plus, de cette patrie, Vinteuil dans ses dernières oeuvres semblait s’être rapproché. L’atmosphère n’y était plus la même que dans la Sonate, les phrases interrogatives s’y faisaient plus pressantes, plus inquiètes, les réponses plus mystérieuses; l’air délavé du matin et du soir semblait y influencer jusqu’aux cordes des instruments. Morel avait beau jouer merveilleusement, les sons que rendait le violon me parurent singulièrement perçants, presque criards. Cette âcreté plaisait et, comme dans certaines voix, on y sentait une sorte de qualité morale et de supériorité intellectuelle. Mais cela pouvait choquer. Quand la vision de l’univers se modifie, s’épure, devient plus adéquate au souvenir de la patrie intérieure, il est bien naturel que cela se traduise par une altération générale des sonorités chez le musicien, comme de la couleur chez le peintre. [...] Cette patrie perdue, les musiciens ne se la rappellent pas, mais chacun d’eux reste toujours inconsciemment accordé en un certain unisson avec elle; il délire de joie quand il chante selon sa patrie, la trahit parfois par amour de la gloire, mais alors en cherchant la gloire il la fuit [...] J’étais vraiment comme un ange qui, déchu des ivresses du Paradis, tombe dans la plus insignifiante réalité. Et de même que certains êtres sont les derniers témoins d’une forme de vie que la nature a abandonnée, je me demandais si la Musique n’était pas l’exemple unique de ce q’aurait pu être -s’il n’y avait pas eu l’invention du langage, la formation des mots, l’analyse des idées -la communication des âmes. Brichot sobre Kant a propòsit de Verdurin, Charlus i Morelp. 338Le devoir moral, me dit-il, est moins clairement impératif que ne l’enseignent nos Éthiques. Que les cafés théosophiques et les brasseries kantiennes en prennent leur parti, nous ignorons déplorablement la nature du Bien. Moi-même qui, sans nulle vantardise, ai commenté pour mes élèves, en toute innocence, la philosophie du prénommé Emmanuel Kant, je ne vois aucune indication précise, pour le cas de casuistique mondaine devant lequel je suis placé, dans cette Critique de la Raison pratique où le grand défroqué du protestantisme platonisa, à la mode de Germanie, pour une Allemagne préhistoriquement sentimentale et aulique, à toutes fins utiles d’un mysticisme poméranien. Charlus sobre un fa sostingutp. 345Avouez, Brichot, qu’ils ont joué comme des Dieux, Morel surtout. Avez-vous remarqué le moment où la mèche se détache? Ah! bien alors, mon cher, vous n’avez rien vu. On a eu un fa dièze qui peut faire mourir de jalousie Enesco, Capet et Thibaud; j’ai beau être très calme, je vous avoue qu’à une sonorité pareille, j’avais le cœur tellement serré que je retenais mes sanglots. Robes de Fortunyp. 444Elles étaient plutôt à la façon des décors de Sert, de Bakst et de Benoist, qui en ce moment évoquaient dans les ballets russes les époques d’art les plus aimées à l’aide d’oeuvres d’art imprégnées de leur esprit et pourtant originales; ainsi les robes de Fortuny, fidèlement antiques mais puissamment originales, faisaient apparaître comme un décor, avec une plus grande force d’évocation même qu’un décor, puisque le décor restait à imaginer, la Venise tout encombré d’Orient où elles auraient été portées, dont elles étaient, mieux qu’une relique dans la châsse de Saint-Marc, évocatrices du soleil et des turbants environnants, la couleur fragmentée, mystérieuse et complémentaire. Una Albertine diferent
La bellesap. 450sDans la musique de Vinteuil, il y avait ainsi de ces visions qu’il est
impossible d’exprimer, et presque défendu de contempler, puisque,
quand au moment de s’endormir on reçoit la caresse de leur irréel
enchantement, à ce moment même, où la raison nous a
déjà abandonnés, les yeux se scellent et, avant d’avoir
eu le temps de connaître non seulement l’ineffable mais l’invisible,
on s’endort. Il me semblait, quand je m’abandonnais à cette hypothèse
où l’art serait réel, que c’était même plus
que la simple joie nerveuse d’un beau temps ou d’une nuit d‘opium que la
musique peut rendre, mais une ivresse plus réelle, plus féconde,
du moins à ce que je pressentais. Mais il n’est pas possible qu’une
sculpture, une musique qui donne une émotion qu’on sent plus élevée,
plus rare, plus vraie, ne corresponde pas à une certaine réalité
spirituelle, ou la vie n’aurait aucun sens. Ainsi rien ne ressemblait plus
qu’une belle phrase de Vinteuil à ce plaisir particulier que j’avais
quelquefois éprouvé dans ma vie, par exemple devant les clochers
à Martinville, certains arbres d’une route de Balbec ou plus simplement,
au début de cet ouvrage, en buvant une certaine tasse de thé.
Comme cette tasse de thé, tant de sensations de lumière,
les rumeurs claires, les bruyantes couleurs que Vinteuil nous envoyait
du monde où il composait promenaient, devant mon imagination, avec
insistance, mais trop rapidement pour qu’elle pût l’appréhender,
quelque chose que je pourrais comparer à la soierie embaumée
d’un géranium.
Albertinep. 460Ce n’était pas, du reste, que de la musique de lui que me jouait Albertine; le pianola était par moments pour nous comme une lanterne magique scientifique (historique et géographique), et sur les murs de cette chambre de Paris pourvue d’inventions plus modernes que celle de Combray, je voyais, selon qu’Albertine jouait du Rameau ou du Borodine, s’étendre tantôt une tapisserie de XVIIIe siècle semée d’Amours sur un fond de roses, tantôt la steppe orientale où les sonorités s’étouffent dans l’illimité des distances et le feutrage de la neige. Et ces décorations fugitives étaient d’ailleurs les seules de ma chambre, car si au moment où j’avais hérité de ma tante Léonie, je m’étais promis d’avoir des collections comme Swann, d’acheter des tableaux, des statues, tout mon argent passait à avoir des chevaux, une automobile, des toilettes pour Albertine. Mais ma chambre ne contenait-elle pas une oeuvre d’art plus précieuse que toutes celles-là? C’était Albertine elle-même. Je la regardais. C’était étrange pour moi de penser que c’était elle, elle que j’avais crue si longtemps impossible même à connaître, qui aujourd’hui, bête sauvage domestiquée, rosier à qui j’avais fourni le tuteur, le cadre, l’espalier de sa vie, était ainsi assise, chaque jour, chez elle, près de moi, devant la pianola, adossée à ma bibliothèque. Ses épaules, que j’avais vues baissées et sournoises quand elle rapportait les clubs de golf, s’appuyaient à mes livres. Ses belles jambes, que le premier jour j’avais imaginées avec raison d’avoir manoeuvré pendant toute son adolescence les pédales d’une bicyclette, montaient et descendaient tour à tour sur celles du pianola, où Albertine, devenue d’une élégance qui me faisait sentir plus à moi, parce que c’était de moi qu’elle lui venait, posait ses souliers en toile d’or. Ses doigts, jadis familiers du guidon, se posaient maintenant sur les touches comme ceux d’une sainte Cécile; son cou dont le tour, vu de mon lit, était plein et fort et, à cette distance et sous la lumière de la lampe, paraissait plus rose, moins rose pourtant que son visage incliné de profil, auquel mes regards, venant des profondeurs de moi-même, chargés de souvenirs et brûlant de désir, ajoutaient un tel brillant, une telle intensité de vie, que son relief semblait s’enlever, et tourner avec la même puissance presque magique que le jour, à l’hôtel de Balbec, où ma vue était brouillée par mon trop grand désir de l’embrasser, j’en prolongeais chaque surface au delà de ce que j’en pouvais voir et sentir -paupières qui fermaient à demi les yeux, chevelure qui cachait le haut des joues- le relief de ces plans superposés; les yeux (comme, dans un minéral d’opale où elle est encore engainée, les deux plaques seules polies encore) devenus plus résistants que du métal tout en restant plus brillants que la lumière, faisant apparaître, au milieu de la matière aveugle qui les surplombe, comme les ailes de soie mauve d’un papillon qu’on aurait mis sous verre; et les cheveux, noirs et crespelés, montrant d’autres ensembles selon qu’elle se tournait vers moi pour me demander ce qu’elle devait jouer, tantôt une aile magnifique, aiguë à sa pointe, large à sa base, noire, empennée et triangulaire, tantôt massant le relief de leurs boucles en une chaîne puissante et variée, pleine de crêtes, de lignes de partage, de précipices, avec leur fouetté si riche et si multiple semblant dépasser la variété que réalise habituellement la nature, et répondre plutôt au désir d’un sculpteur qui accumule les difficultés pour faire valoir la souplesse, la fougue, le fondu, la vie de son exécution, faisaient sortir davantage, en l’interrompant pour la recouvrir, la courbe animée et comme la rotation du visage lisse et rose, du mat verni d’un bois peint.. |
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