“El mundo atribuye sus infortunios a las conspiraciones y maquinaciones de grandes malvados. Entiendo que se subestima la estupidez.”
Fuente: Breve diccionario del argentino exquisito, 1978.
on situar el que hem viscut, el que podem pensar tot el que hi ha, hi ha hagut, el que voldria recordar o tornar a veure
“El mundo atribuye sus infortunios a las conspiraciones y maquinaciones de grandes malvados. Entiendo que se subestima la estupidez.”
Fuente: Breve diccionario del argentino exquisito, 1978.
https://en.wikipedia.org/wiki/Natural_History_(Pliny)
http://www.gutenberg.org/ebooks/57493
There are about 200 extant manuscripts, but the best of the more ancient manuscripts, that at Bamberg State Library, contains only books XXXII–X.
1469 Imprès a Venècia.
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SCHELER, MAX,
Quina coincidència afortunada, quan en aquest món el qui té bona voluntat obté algun èxit i més encara si assoleix el que anomenem “grandesa històrica”, és a dir, efectivitat i vigència en la història! Rars i breus són els períodes on la cultura floreix en la història de la humanitat. Rar i breu és el bell en la seva delicadesa i vulnerabilitat.
Welch seltener Glücksfall, wenn in dieser Welt der sittlich Gutwillige und Gutgesinnte auch Erfolg hat – das erreicht, was wir »historische Größe« nennen, d. h. erhebliche Wirkmacht auf die Geschichte. Kurz und selten sind die Blüteperioden der Kultur in der menschlichen Geschichte. Kurz und selten das Schöne in seiner Zartheit und Verletzlichkeit.
Short-lived and rare are the flowering periods of culture in human history. Short-lived and rare is beauty in its tenderness and vulnerability.
Die Stellung des Menschen Im Kosmos
Mensch als Industrie Palast
Du côté de chez Swann
La reconstrucció del jo en despertar
À l’ombre des jeunes filles en fleurs
Le côté de Guermantes I i II
Sodome et Gomorrhe
La Prisonnière
Despertar
Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire: “je m’endors.”
[…]
Mais il suffisait que, dans mon lit même, mon sommeil fût profond et détendit entièrement mon esprit; alors celui-ci lâchait le plan du lieu où je m’étais endormi et, quand je m’éveillais au milieu de la nuit, comme j’ignorais où je me trouvais, je ne savais même pas au premier instant qui j’étais; j’avais seulement dans sa simplicité première le sentiment de l’existence comme il peut frémir au fond d’un animal; j’étais plus dénué que l’homme des cavernes; mais alors le souvenir –non encore du lieu où j’étais, mais de quelques-uns de ceux que j’avais habités et où j’aurais pu être- venait à moi comme un secours d’en haut pour me tirer du néant d’où je n’aurais pu sortir tout seul; je passais en une seconde par-dessus des siècles de civilisation, et l’image confusément entrevue de lampes à pétrole, puis de chemises à col rabattu, recomposait peu à peu les traits originaux de mon moi.
Mais un médecin de l’âme qui m’eût visité eût trouvé que pour le reste, mon chagrin lui-même allait mieux. Sans doute en moi, comme j’étais un homme, un de ces êtres amphibies qui sont simultanément plongés dans le passé et dans la réalité actuelle, il existait toujours une contradiction entre le souvenir vivant d’Albertine et la connaissance que j’avais de sa mort.
Si l’idée de la mort dans ce temps-là m’avait, on l’a vu, assombri l’amour, depuis longtemps déjà le souvenir de l’amour m’aidait à ne pas craindre la mort. Car je comprenais que mourir n’était pas quelque chose de nouveau, mais qu’au contraire, depuis mon enfance j’étais déjà mort bien des fois. Pour prendre la période la moins ancienne, n’avais-je pas tenu à Albertine plus qu’à ma vie? Pouvais-je alors concevoir ma personne sans qu’y continuât mon amour pour elle? Or je ne l’aimais plus, j’étais, on plus l’être qui l’aimait, mais un être différent qui en l’aimait pas, j’avais cessé de l’aimer quand j’étais devenu un autre. Or je ne souffrais pas d’être devenu cet autre, de ne plus aimer Albertine; et certes ne plus avoir un jour mon corps ne pouvait me paraître en aucune façon quelque chose d’aussi triste que m’avait paru jadis de ne plus aimer un jour Albertine.
[p. 257]
La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c’est la littérature; cette vie qui, en un sens, habite à chaque instant chez tous les hommes aussi bien que chez l’artiste. Mais ils ne la voient pas, parce qu’ils ne cherchent pas à l’éclaircir. Et ainsi leur passé est encombré d’innombrables clichés qui restent inutiles parce que l’intelligence ne les a pas “développés”. Notre vie, et aussi la vie des autres; car le style pour l’écrivain, aussi bien que la couleur pour le peintre, est une question non de technique mais de vision. Il est la révélation, qui serait impossible par des moyens directs et conscients, de la différence qualitative qu’il y a dans la façon dont nous apparaît le monde, différence qui, s’il n’y avait pas l’art, resterait le secret éternel de chacun. Par l’art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n’est pas le même que le nôtre, et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu’il peut y avoir dans la lune.
La vida de debó és l’elaboració de la sensació, no pas l’abstracció ni la posició
[p. 258]
Ce travail de l’artiste, de chercher à apercevoir sous de la matière, sous de l’expérience, sous des mots quelque chose différent, c’est exactement le travail inverse de celui que, à chaque minute, quand nous vivons détourné de nous-même, l’amour-propre, la passion, l’intelligence, et l’habitude aussi accomplissent en nous, quand elles amassent au-dessus de nos impressions vraies, pour nous les cacher entièrement, les nomenclatures, les buts pratiques que nous appelons faussement la vie. En somme, cet art si compliqué est justement le seul art vivant. Seul il exprime pour les autres et nous fait voir à nous-même notre propre vie, cette vie qui ne peut pas s’”observer”, dont les apparences qu’on observe ont besoin d’être traduites et souvent lues à rebours et péniblement déchiffrées. Ce travail qu’avaient fait notre amour-propre, notre passion, notre esprit d’imitation, notre intelligence abstraite, nos habitudes, c’est ce travail que l’art défera, c’est la marche en sens contraire, le retour aux profondeurs où ce qui a existé réellement gît inconnu de nous, qu’il nous fera suivre. ET sans doute c’était une grande tentation que de recréer la vraie vie, de rajeunir les impressions. Mais il fallait du courage de tout genre, et même sentimental. Car c’était avant tout abroger ses plus chères illusions, cesser de croire a l’objectivité de ce qu’on a élaboré soi-même, et, au lieu de se bercer une centième fois de ces mots: “Elle était bien gentille”, lire au travers: “J’avais du plaisir à l’embrasser”.
Les impressions afloren pel dolor [o la nostàlgia]
[p. 259]
[…] (car, si peu que notre vie doive durer, ce n’est que pendent que nous souffrons que nos pensées, en quelque sorte agitées de mouvements perpétuels et changeants, font monter comme dans une tempête, à un niveau d’où nous pouvons la voir, toute cette immensité réglée par des lois, sur laquelle, postés à une fenêtre mal placée, nous n’avons pas vue, car le calme du bonheur la laisse unie et à un niveau trop bas; peut-être seulement pour quelques grands génies ce mouvement existe-t-il constamment sans qu’il y ait besoin pour eux des agitations de la douleur; encore n’est-il pas certain, quand nous contemplons l’ample et régulier développement de leurs oeuvres joyeuses, que nous ne soyons trop portés à supposer d’après la joie de l’oeuvre celle de la vie, qui a peut-être été au contraire constamment douloureuse)
[… p. 261 nota]
Chaque personne qui nous fait souffrir peut être rattachée par nous à une divinité dont elle n’est qu’un reflet fragmentaire et le dernier degré, divinité (idée) dont la contemplation nous donne aussitôt de la joie au lieu de la peine que nous avions. Tout l’art de vivre, c’est de ne nous servir de personnes qui nous font souffrir que comme d’un degré permettant d’accéder à leur forme divine et de peupler ainsi joyeusement notre vie de divinités.
La realitat, expressada després del silenci
[p. 260]
Et quand nous aurons atteint la réalité, pour l’exprimer, pour la conserver nous écarterons ce qui est différent d’elle et que ne cesse de nous apporter la vitesse acquise de l’habitude. Plus que tout j’écarterais ces paroles que les lèvres plutôt que l’esprit choisissent, ces paroles pleines d’humour, comme on ne dit dans la conversation, et qu’après une longue conversation avec les autres on continue à s’adresser facticement à soi-même et qui nous remplissent l’esprit de mensonges, ces paroles toutes physiques qu’accompagne chez l’écrivain qui s’abaisse à les transcrire le petit sourire, la petite grimace qui altère à tout moment, par exemple, la phrase parlée d’un Sainte-Beuve, tandis que les vrais livres doivent être les enfants non du grand jour et de la causerie mais de l’obscurité et du silence. Et comme l’art recompose exactement la vie, autour des vérités qu’on a atteintes en soi-même flottera toujours une atmosphère de poésie, la douceur d’un mystère qui n’est que le vestige de la pénombre que nous avons dû traverser, l’indication, marquée exactement comme par un altimètre, de la profondeur d’une oeuvre.
Infelicitat qui inspira
[p. 270]
Car les bonheur seul est salutaire pour le corps, mais c’est le chagrin qui développe les forces de l’esprit. D’ailleurs, ne nous découvrît-il pas à chaque fois une loi, qu’il n’en serait pas moins indispensable pour nous remettre chaque fois dans la vérité, nous forcer à prendre les choses au sérieux, arrachant chaque fois les mauvaises herbes de l’habitude, du scepticisme, de la légèreté, de l’indifférence.
[…]
Ces réflexions me faisaient trouver un sens plus fort et plus exact à la vérité que j’ai souvent pressentie, notamment quand Mme de Cambremer se demandait comment je pouvais délaisser pour Albertine un homme remarquable comme Elstir. Même au point de vue intellectuel je sentais qu’elle avait tort, mais je ne savais pas ce qu’elle méconnaissait: c’était les leçons avec lesquelles on fait son apprentissage d’homme de lettres. La valeur objective des arts est peu de chose en cela; ce qu’il s’agit de faire sortir, d’amener à la lumière, ce sont nos sentiments, nos passions, c’est-à-dire les passions, les sentiments de tous. Une femme dont nous avons besoin, qui nous fait souffrir, tire de nous des séries de sentiments autrement profonds, autrement vitaux, qu’un homme supérieur qui nous intéresse.
[…272]
Quant au bonheur, il n’a presque qu’en seule utilité, rendre le malheur possible. Il faut que dans le bonheur nous formions des liens bien doux et bien forts de confiance et d’attachement pour que leur rupture nous cause le déchirement si précieux qui s’appelle le malheur. Si l’on n’avait pas été heureux, ne fût-ce que par l’espérance, les malheurs seraient sans cruauté et par conséquent sans fruit.
Et plus qu’au peintre, à l’écrivain, pour obtenir du volume et de la consistance, de la généralité, de la réalité littéraire, comme il lui faut beaucoup d’églises vues pour en peindre une seule, il lui faut aussi beaucoup d’êtres pour un seul sentiment. Car si l’art est long et la vie courte, les sentiments qu’elle doit peindre ne sont pas beaucoup plus longs. (nota: ce sont nos passions qui esquissent nos livres, le repos d’intervalle qui les écrit.)
[… p. 273]
L’imagination, la pensée peuvent être des machines admirables en soi, mais elles peuvent être inertes. La souffrance alors les met en marche.
Hi ha tres reculls
Vinayapitaka: o La disciplina monàstica és un compendi de regles acompanyades d’anècdotes (històriques o ad hoc) en les quals es narra quan, on i com el Buda Gotama va decretar una o altra de les més de dues-centes regles del codi monàstic theravada.
Suttapitaka: el cistell de la instrucció, amb cinc col·leccions de discursos. Aquí hi ha el Samaññaphala i el Satipatthana.
Abhidhammapitaka: És el Cistell dels texts superiors, un compendi en què s’aborden els principis doctrinals dels altres dos pitaka, però reorganitzats de tal manera que permeten estudiar en profunditat la natura de la ment i de la matèria.
Samaññaphal Sutta
( Samaññaphala Sutta ) Un rei pregunta a ascetes budistes quins són els beneficis de la contemplació, els quatre nivells de dhayana o meditació.
Com és un monjo amb pau d’esperit?
And how, great king, is a monk endowed with mindfulness and clear comprehension? Here, a monk acts with mindfulness and clear comprehension when walking backwards and forwards, in looking ahead or behind, when bending and stretching, in wearing his outer and inner robe and carrying his bowl, when eating and drinking, chewing and swallowing, when defecating and urinating, when walking, standing, sitting, falling asleep, waking up, talking and keeping silent. In this way, a monk is endowed with mindfulness and clear comprehension. ‘And how, great king, is a monk content? Here, a monk is content with his robe to cover his body and his almsfood to fill his stomach. Wherever he goes he takes just these with him, just as a bird carries his wings as his only burden when he goes into flight. In this way, wherever a monk goes, he is content with his robe to cover his body and his almsfood to fill his stomach and takes just these with him. ‘In this way, great king, a monk is content.
The four foundations of mindfulness – the Satipatthana-Sutta
It is sometimes said that it is in those words least susceptible to translation that the life of any tradition may be found. This is certainly true of the word sati, now always translated as mindfulness. The word derives from the root for ‘memory’ (Skst smrti) though this does not quite accommodate all its shades of meaning, which is more an ‘attentiveness directed towards the present’.1 Mindfulness is that quality that characterizes the mind that is alert, awake and free from befuddlement.
==========T
To be mindful is to be steady and awake: one sutta compares sati to the gatekeeper of a citadel who ‘refuses entrance to those unknown, but admits those he knows, for the protection of those inside’ (A IV 110).
These are the body, the feelings, the mind and dhammas.
1 Body: (a) the first four of the sixteen stages of mindfulness of breathing, (b) mindfulness and clear comprehension in the four postures, (c) mindfulness and clear comprehension in all bodily activities, (d) the thirty-one parts of the body, (e) the four elements, (f) the asubha contemplations. 2 Feeling (vedana). 3 Mind (citta). 4 Dhammas: (a) the five hindrances, (b) five groups of clinging (khandhas), (c) the six sense bases, internal and external,12 (d) the seven factors of enlightenment, (e) the four noble truths (not elaborated in the shorter version reproduced here), (f) the eightfold path (not included in shorter version).
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Much of the sutta is devoted to body mindfulness and includes a number of practices involving being aware of what the body is doing at any moment: the contact of the feet on the ground, the air on the face, the manner in which one is walking and all the impressions that meet the senses all come under this. The movement of the breath in and out of the body is also a subject for mindfulness.
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You have to be aware of what state your body is in. Is it upright, balanced, relaxed and tranquil? Or is it falling about, unbalanced, slack and loose?
The second foundation of mindfulness is what is being felt – whether pleasant, neutral or unpleasant. The third foundation of mindfulness is awareness of the tenor of the mind – knowing whether the mind is, for instance, confused, full of hatred, or constricted.
la consciència del dhamma
The fourth foundation of mindfulness is that of dhamma or dhammas. Also one of the most difficult words in the canon to translate, this term is found as a recollection practice where, in the singular, it refers specifically to the teaching. As the fourth foundation of mindfulness here it applies to ‘things as they are’, or ‘phenomena’.13
– Highlight on Page 148 | Loc. 2260-63 | Added on Thursday, April 24, 2014, 12:39 AM
Particular mention, however, should be made of mindful walking practice, based upon this sutta, the usual way of complementing and balancing the sitting practice, particularly on extended meditation courses. This is mentioned elsewhere in the canon and is recommended, for instance, to Moggallana as a means of combating sleepiness. A walking place (cakkamana) is often specially designated outside Buddhist temples.
– Highlight on Page 150 | Loc. 2300-2303 | Added on Thursday, April 24, 2014, 01:58 AM
Here, monks, a monk goes to a forest, or the roots of a tree or an empty place and sits, folding his legs in a cross-legged position, making his body straight and sets up mindfulness in front of him. Mindful, he breathes in; mindful, he breathes out. As he breathes in a long breath, he knows, “I am breathing in a long breath”, or, as he breathes out a long breath, he knows, “I am breathing out a long breath”.
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‘And again, monks, a monk, when walking, knows, “I am walking”; when standing he knows, “I am standing”; when sitting he knows, “I am sitting”; when lying down he knows, “I am lying down”; or, however his body is disposed, he knows it. ‘In this way he practises, contemplating the body in the body internally, externally and both internally and externally. . . In this way too, monks, a monk practises contemplating the body in the body.
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‘And again, monks, a monk acts with clear comprehension when going backwards and forwards. He acts with clear comprehension when looking ahead or behind, when bending and stretching, in wearing his robes and carrying his bowl, when eating and drinking, chewing and swallowing, when defecating and urinating, when walking, standing, sitting, falling asleep, waking up, talking and keeping silent.
– Highlight on Page 152 | Loc. 2323-30 | Added on Thursday, April 24, 2014, 02:01 AM
‘And again, monks, a monk takes stock of the body upwards, from the soles of the feet and downwards, from the tips of the hair, bounded by skin, as full of many kinds of impurity, in this way: “In this body there are hairs of the head, hairs on the body, nails, teeth, skin, flesh, sinews, bones, bone-marrow, kidneys, heart, liver, diaphragm, spleen, lungs, large intestines, small intestines, the contents of the stomach, excrement, bile, phlegm, pus, blood, sweat, fat, tears, grease, saliva, mucus, oil in the joints and urine”. It is just as if, monks, there was a bag, open at both ends, filled with various kinds of grain, such as hill rice, husked rice, beans, peas, millet and white rice, and a man with good eyes were to open it and take stock of it in this way: “This is hill rice, this is husked rice, this is beans, this peas, this millet and this white rice”; so, too, monks, a monk reviews the body. . . as full of many different kinds of impurity in this way: “In this body there are hairs of the head. . . oil in the joints and urine” ’.
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Consciència del cadàver
– Highlight on Page 153 | Loc. 2342-49 | Added on Thursday, April 24, 2014, 02:04 AM
‘And again, monks, it is as if a monk sees a body discarded in the charnel ground, being devoured by crows, vultures, hawks, dogs, jackals or by various kinds of worms. . . a body discarded in the charnel ground, a skeleton with flesh and blood, bound together by sinews. . . a skeleton, without flesh, smeared with blood, bound together by sinews. . . a skeleton, without flesh and blood, bound together by sinews. . . a body with loose bones scattered in all directions, here a bone of the hand, there a bone of the foot, a shin bone, a breast bone, a hip bone, a back bone and a skull.. . a body with bones bleached white, the colour of shells, he then makes a comparison with his own body. . . a body that is bones in heaps, more than a year old. . . a body that is bones rotted and crumbled to powder… ‘In this way too, monks, a monk practises contemplating the body in the body.
‘And how, monks, does a monk practise contemplating feeling in feelings? Here, monks, when feeling a pleasant feeling, a monk knows, “I feel a pleasant feeling”; when feeling a painful feeling he knows, “I feel a painful feeling”; when feeling a feeling that is neither pleasant nor painful he knows,
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‘And how, monks, does a monk practise contemplating the mind in the mind?20 Here, monks, a monk knows a mind that is with desire as with desire, and a mind that is free from desire as free from desire. He knows a mind with hate as with hate, and one free from hate as free from hate. He knows. . . a deluded mind.. . an undeluded mind. He knows. . . a constricted mind . . . a scattered mind.21 He knows. . . a mind grown great. . . a mind that has not grown great.22 He knows. . . a surpassable mind . . . surpassing mind.23 He knows. . . a composed mind . . . a discomposed mind. He knows . . . a liberated mind . . . an unliberated mind.
‘And again, monks, a monk practises contemplating dhamma in dhammas in terms of the five aggregates of grasping. And how, monks, does a monk practise contemplating dhamma in dhammas in terms of the five aggregates of grasping? Here a monk reflects: such is material form, such is the arising of material form, such is the ceasing of material form; such is feeling, such is the arising of feeling, such is the ceasing of feeling; such is perception . . . such are formations. . . such is consciousness, such is the arising of consciousness, such is the ceasing of consciousness.
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And again, monks, a monk practises contemplating dhamma in dhammas in terms of the six internal and external sense spheres. And how?…. Here, monks, a monk knows the eye, he knows visual objects, and he knows whatever fetter arises dependent on the two. And he knows a fetter that has not yet arisen comes to arise, and he knows how a fetter that has arisen is abandoned, and he knows how a fetter that has been abandoned will not arise in the future. He knows the ear, he knows sounds. . . he knows the nose, he knows smells. . . he knows the tongue, he knows tastes. . . he knows the body, he knows sensory objects. . . he knows the mind and he knows mental objects and he knows whatever fetter arises dependent on the two. And he knows a fetter that has not yet arisen comes to arise, and he knows how a fetter that has arisen is abandoned, and he knows how a fetter that has been abandoned will not arise in the future.
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And how does a monk practise contemplating dhamma in dhammas in terms of the four noble truths? Here, monks, a monk knows suffering as it really is, he knows the origin of suffering as it really is, he knows the cessation of suffering as it really is and he knows the way that leads to the cessation of suffering as it really is.
Empedrat
Esqueixada de bacallà
Xató
Escalivada
Espinacs a la catalana
Faves i pèsols ofegats
Samfaina
Trinxat cerdà amb rosta
Escudella i carn d’olla
Arròs negre
Paella valenciana
Canelons Rossini
Fideus a la cassola
Fideus rossejat o fideuejat
Bacallà a la llauna
Bacallà amb samfaina
Calamars a la romana
Sarsuela
Ànec amb naps
Conill (i/o pollastre) amb samfaina
Fricandó a la catalana
Oca amb peres
[truita de patates]
Allioli
Bunyols de bacallà
Croquetes
Maionesa
patates braves
Pollastre amb llagosta (o llamàntol, o llagostin
Romesco
Sípia amb mandonguilles
Bunyols de quaresma
Crema cremada
Flam
Peres amb vi
Pomes al forn
Recuit
[en el futur a substituir per una query a una instància de owrdpress ab receptes]
H taronja
H mandarina
H llimona, llima
P cireres
P nespres
P prunes
P albercocs
P maduixes
E préssecs
E nectarina
E peres
E meló
E síndria
T raïm
A plàtan
A pomes (golden, fuji, royal gala)
A pinya
A mango
A kiwi
La neteja
(Totes les tradicions culturals tenen metàfores o tècniques de purificació. Plató parlava de l’ànima guiant el caro estirat pels cavalls dels sentits. El canon Pali parla de cinc obstacles per quedar en pau d’esperit, una pau que compara a una bassa d’aigua clara i fresca.